Je prie l'éternel...

Levant les yeux au ciel, je priais l'éternel...

Mes Amis,

Oui, je vous écris ici, acte étrange et certainement inutile. Ancun d'entre vous ne lira ces paroles, Mes mots sont donc perdus à jamais. Mais peut-être que les appels sans écho méritent parfois d'être lancés ? Et puis de toute façon, je ne pourrais m'adresser à vous tel que je le voudrais, vous êtes tous si loin, si étrangers à moi à présent. Il est des paroles que le temps rend indicibles. La distance... comment pourrais-je... comment dirais-je...

En créant ce blog, j'avais décidé de parler de ce que j'aime. Alors je dois parler de vous.

Oui, je vous aime toujours autant ! Autant qu'avant, autant que demain, autant que toujours...

Même si aujourd'hui la sonorité de vos voix me semble perdue à jamais, même si je ne connais les traits de vos visages que figés  d'une photo, même si je ne vous revois jamais, je continuerais de penser à vous ! Oh, les amitiés perdues ! Pourquoi ont-elles un parfum souillé de regret ?

J'aime tomber sur ces souvenirs, que je retrouve au hasard d'un tiroir : une vieille feuille, des photos, des factures... C'est toujours avec beaucoup d'émotions que je repense à vos paroles sacrées laissées.

Cette année fut tellement intense! Forte! Surpuissante ! Un concentré de folies, d'ivresses, de délires, d'euphories, d'inconsciences, d'amitiés...

Rien n'avait d'importance pour moi quand je t'ai rencontré ma Délicieuse si ce n'est que mon euphorie de te voir en face de moi, souriante comme jamais ! Le monde autour de moi ? Rien de cela n'existait !

Je raconterai toute ma vie cette période avec cette joie propre au souvenir que l'on désire garder pour toujours ! A qui voudra l'entendre, je parlerai de nous ! Nous formions quelque chose de si fort ! Peut-être était-ce une union dans la bêtise ? Mais qu'importe ? Nous étions liés et c'est tout ce qui compte !

Aujourd'hui les choses ont bien changé, chacun de nous évolue de son côté mais cela n'a pas d'importance. Nous avons ce passé commun qu'il nous faut garder, que je garde moi comme un trésor.

Tu me manques. Oui j'ai envie de ta présence parfois, le soir, quand avant de me coucher, je me plonge dans l'univers rassurant des souvenirs...

Je caresse l'espoir d'un retour futur ! Ensemble !

Une sorte d'ivresse collective, celle de se lancer dans on ne savait pas trop quelle aventure, chargée d'un sens qu'on ne devinait plus, qu'on ne l'analysait et qui se dissimulait même à nos yeux sous des apparences de faits légers...